Découvrez l’histoire de Jean-Etienne (alias JE)
Un breton qui ne sent pas le renfermé. Sa passion pour le voyage et la ride, le suive depuis son plus jeune âge. JE est quelqu’un très fidèle en amitié et généreux, toujours prêt à tendre sa main à ceux qui en ont besoin et faire de nouvelles rencontres.
Il est l’un de nos Planet Riders qui va partir sur cette incroyable aventure !
Pour en découvrir plus sur ce Breton au air de Ban ki moon, c’est par ici.
À quel âge as-tu fais ton premier road-trip ?
J’avais 6 ans ! Je m’en souviens très bien car c’était une première pour beaucoup de choses. Première fois dans l’avion, première fois sur un autre continent, premier road-trip en famille. Ma grande sœur était partie pour 1 année en échange au Mexique. Mes parents, mes 2 autres frangines et moi sommes partis la rejoindre, mais en démarrant à Seattle ! 4’500 km plus au Nord. Aillant loué un Voyager (Camionnette Chrysler) nous sommes redescendu vers Mexico City en faisant tout les spots intéressants de la côte ouest des Etats-Unis. Los Angeles, San Francisco, Le Grand Cayon, Le désert de Las Vegas et j’en passe, pour 2 semaines plus tard arriver dans la famille mexicaine d’accueil de ma grande sœur.
Comme tout bon road-trip nous avons connu des galères comme rouler sur un caillou en plein désert et percer le réservoir d’huile ou le carter, je ne sais plus exactement. Après presque une journée à attendre la dépanneuse en plein cagnard, nous avons finalement pu finir le road-trip, mais dans un véhicule 2 fois plus petit 😉
Suite à ce voyage, je me suis passionné enfant pour les Harley Davidson et les trucks américains. Je rêve d’en conduire un jour, peut-être possible grâce à The Trip (message subliminal pas subliminal du tout).
Sinon par la suite j’étais plutôt boat-trip 😉 avec de très belles excursions en optimiste ou kayak dans la rade de Brest ou une traversée entre le Continent et la Corse en Voilier et surtout des parties de pêche au bar de 2-3 jours dans l’archipel des Glénan dans le Finistère sud, mon petit paradis à moi.
Plus récemment et en compagnie de Victor, nous avons fait un mini road-trip en Royald Enfield à la découverte des très belles plages de Goa, en Inde. Juste génial ! C’est une autre façon de voyager, où le déplacement devient partie intégrante de l’expérience. On s’arrête en fonction des pépins, des rencontres, on ne contrôle plus vraiment. Ça donne un vrai goût d’aventure !
Qu’est ce qui t’as fait aimer l’aventure ?
L’inconnu, la découverte de l’autre, un certain lâcher prise…on sait comment on démarre, mais pas comment ça va évoluer. Je vois l’aventure comme un état d’esprit, une façon de s’ouvrir complètement pour profiter de chaque instant, y compris des galères. Ca donne du goût ! Maintenant l’aventure peut démarrer au fond du jardin ou dans un petit port breton, à partir du moment où on retrouve les yeux de notre enfance.
D’un point de vue plus personnel, et par rapport à mon quotidien comme chargé d’événements, j’aime faire face à l’imprévu et y répondre avec de la logique et de l’organisation et beaucoup de système D. Je prends toujours énormément de plaisir avant mes départs, lors de la préparation logistique ou de la planification du périple. Après je laisse toujours une place à la découverte et à l’inconnu, colonne vertébrale de ma philosophie de voyage.
Dans quels pays as-tu voyagé, As-tu eu un coup de cœur pour un pays en particulier ?
J’ai déjà la chance d’avoir fait pas mal de voyages en mode backpack / aventure ! J’ai bien sûr pas mal bougé en Europe. France, Italie, Espagne, Portugual, Angleterre, Belgique. Pour les voyages plus lointains, j’ai parcouru une partie des Etats-Unis, du Mexique, Afrique du Nord / Maghreb, Tanzanie, plusieurs régions en Inde, la Birmanie, la Chine, le Laos, les iles de Thaïlande…
J’ai un attrait particulier pour l’Asie où la culture, la bouffe et l’esthétique me fascinent. Cependant mon coup de cœur de voyageur revient à l’Inde. C’est un pays aux mille visages qui vous déroute constamment dans vos convictions les plus intimes, notre position d’Homme sur Terre. J’ai mis 6 mois à m’en remettre tant le choc culturel était important, surtout à mon retour en Suisse. Si c’était à refaire, je n’hésiterai pas une seconde.
Quelle est la chose la plus folle qui t’es arrivé en road-trip ?
Je me souviens particulièrement de ma première excursion à Bénarès, l’une des villes les plus sacrée en Inde. C’était plutôt un train-trip, mais un vrai. Avec une amie nous avons pris un sleeper-train pour faire New-delhi / Bénarès by night (plutôt déconseillé). Du voyage qui a duré plus de 15h dans des conditions très sommaires en traversant des paysages insoupçonnés de l’Inde profonde, à notre arrivée à Bénarès où nous avons été accueillis par une vache mangeant des détritus sur le quai de la gare, sans oublier notre première vision des bûchés éternels, cette expérience de voyage est de loin la plus profonde et la plus mystique que je n’ai jamais connue… J’étais hors du temps.
Raconte une de tes plus grosses galères en voyage ?
Pour ce qui est des galères, il y en a 1 sans conteste qui me vient à l’esprit. Imaginez vous un 24 décembre en pleine savane au milieu du Serengeti obligé de sortir du véhicule avec des hyènes à proximité afin de désembourber un Defender de 2 tonnes tombé dans un terrier fraîchement creusé. Ca m’est arrivé ! Le plus fort c’est que nous avons attendu plusieurs heures d’autres véhicules capables de nous aider, mais au final 2 autres se sont embourbés également ! Nous avons finalement été secouru par le 4*4 du camp de base venu nous chercher en désespoir de cause et pour en rajouter encore un peu on a failli shooter un serval sur le retour (félin difficile à apercevoir). A peine croyable, mais fantastique souvenir d’aventure ! Je me souviendrai longtemps de ce réveillon de Noël si particulier…
Quelle a été ta première expérience de la ride ?
Quand j’entends le terme ride, je pense plutôt à l’océan et à quelques belles sessions surf à la Torche, super bon spot breton, ou des surf-trip sur la côte Basque avec des potes de l’école. Mais si on parle de road-trip, alors c’est surement ce road trip en famille aux Etats-Unis / Mexique, puis la traversée de la Tanzanie en 4*4 et enfin Goa en Royal Enfield.
Quel type de véhicule préfères tu conduire ?
Les bateaux ! C’est con 😉
Sinon j’adore les gros trucs comme camion, 4*4 mais je m’éclate aussi avec un transpalette. De manière général, j’adore conduire tous les engins qui roulent ou qui flottent. Ceux qui volent, je les laisse à Victor.
Qu’aimes tu faire après une grosse journée de ride ?
Repasser les images dans ma tête et regarder mes photos de la journée avec une bonne mousse locale bien fraîche !!! NB : Préférence pour la Lao Beer.
Que représente l’aventure The Trip pour toi ?
Un méga événement autour de la Terre !!!! et j’adore ça !
Les événements, c’est le meilleur moyen de rassembler des gens, parfois d’univers très différents. Cela me plait beaucoup de fédérer des personnes quelqu’elles soient leurs origines autour d’une passion commune… le road-trip et le voyager-autrement. Je souhaite être un super ambassadeur du projet The Trip et de la marque Planet-Ride, sans qui rien ne serait possible !!!
L’aventure The Trip est pour moi l’occasion de se dépasser, de repousser mes limites un peu plus loin, et surtout de partager une expérience de voyage hors du commun, de créer des souvenirs impérissables.
A l’aube de mes 30 ans, je suis dans une période de transition. Il s’agit presque de prendre plus 10 000 virages au cours de l’aventure, peut être plus, pour n’en prendre qu’un dans ma vie à mon retour. J’ai des envies de construire, de développer des projets professionnels plus importants. C’est le parfait moment pour participer à cette aventure, avant une période de vie où il faudra savoir être un peu plus sage, si j’y arrive !
Comment as-tu découvert The Trip ?
C’est Victor qui est venu m’en parler. Alors en pleine transition professionnelle de mon côté, j’avais du temps devant moi cette année et j’envisageais déjà un grand voyage autour de la plongée. Il m’a demandé de devenir son coéquipier. Impossible de dire non à mon meilleur pote et à un tel projet. Il n’y a eu aucune hésitation, c’était fait pour nous. Il fallait tenter le coup !
Raconte moi l’histoire de ta vidéo ?
On s’est vraiment marré, mais c’était du taff. Bien plus que nous l’aurions imaginé, particulièrement la partie texte où nous devions parler.
On avait déjà tous les deux pris le réflexe depuis quelques années de faire pas mal d’images lors de nos voyages ou excursions sportives, du coup on a d’abord sélectionné et rassemblé tout le matériel vidéo intéressant à nos yeux, puis on a fait un tri plus précis. Ça nous a déjà pris plus d’une semaine pour avoir une idée des images qu’il fallait absolument exploiter et surtout s’assurer que les formats et qualités d’image soient bons et compatibles.
Ensuite on a travaillé sur l’écriture d’un story-board afin de commencer à identifier les parties manquantes en fonction de ce que nous souhaitions faire passer comme message. Pas évident en moins de 2 minutes.
Nous voulions d’abord que les gens puissent se faire une idée de qui nous sommes, tout en restant light dans le message et avec une pointe d’humour et d’autodérision. D’où l’idée des présentations scindées ou chacun d’entre nous a fait la description de l’autre (j’avais opté pour « le fils caché de Barbara Streisand » mais il a mit son VETO ). Dans ces 20 secondes de texte, nous voulions absolument communiquer notre amour du voyage, de l’aventure… Coller au thème du projet, le Road-Trip ! Exercice pas évident.
L’idée était qu’à la fin du speech nous embarquions les internautes avec nous pour 1 min d’aventure à nos côtés. On voulait donner du rythme, que la vidéo soit facile à regarder. Finalement le plus dur a été de trouver une musique libre de droit qui nous plaisait plus ou moins à tous les 2. Je crois qu’on ne s’en est pas trop mal sorti.
Après 2 jours de tournage à la maison, on n’était pas satisfait de nos prises du speech. C’est là que Victor a eu l’idée des lunettes. Nos avatars étaient trouvés, et la dernière prise le 3ème jours fut la bonne.
Après avec un peu de ruse et en utilisant quelques ratés sympas on a pu finir notre vidéo et être parmi les premiers à la poster.
Qu’est ce que tes amis et proches disent de toi ?
Que j’ai beaucoup de caractère !!! Mais j’y peux rien, en Bretagne on a tous une sacrée caboche. Sinon, je pense qu’ils me voient comme quelqu’un de très fidèle en amitié, généreux… Ma porte est toujours ouverte et je ne suis pas le dernier pour tenter des trucs de fou ;). Maintenant ce serait plus simple de leur demander directement.
Quelles sont les choses que les personnes peuvent te reprocher en voyage ?
J’adore les bestiaux !!! Je m’arrête pour dire coucou au moindre cleps miteux ou prendre des photos d’insectes bizarres. Et des fois c’est agaçant pour les personnes qui m’accompagnent et qui ne partagent par mon amour des bêtes. Après comme tout le monde, je ronfle et je pète, mais on s’entend même plus avec Victor. Petite période d’acclimatation en vue avec Morgan et Jules… Mais The Island a déjà bien dû préparer le terrain.
Qu’est ce que tu emmènes toujours avec toi en voyage ?
Mon appareil photo, un bon polar et des bonbecs pour les enfants que je croise en route. Mais depuis un passage à Myanmar, je fais plus attention avec les bonbons car je me suis fait reprendre par l’une des mamans qui m’expliquait que ses enfants ne pouvaient pas aller chez le dentiste si il y a avait des problèmes. Ça fait voir les choses autrement, faut que je trouve une autre idée. J’ai aussi toujours un ou deux t-shirts miteux qui me suivent partout, les mêmes depuis des années.
Quel type de voyageur es tu ?
J’aimerai être un voyageur aux pieds nus… celui qui se fond dans le décors que l’on ne remarque pas, que l’on oublie. Mais ce n’est pas toujours facile même en Asie (vanne pour les potes) alors je me fais quand même le plus discret possible afin de me rapprocher au plus près des moments du quotidien des populations locales. J’aime les voyages où on se perd… on se retrouve alors toujours 😉
Si tu avais un conseil à donner à quelqu’un qui n’est jamais parti en road-trip ?
Même si l’aventure c’est gérer l’imprévu, faire face à des situations inconnues, je conseille malgré tout une bonne préparation en amont. Cela ne veut pas dire tout planifier à la virgule, mais évaluer la faisabilité du parcours et les éventuels points de chute ou stratégie de parcours alternatif. C’est important de faire ce travail pour se libérer d’un certain stress et profiter pleinement de l’aventure sur place.
Cela m’est arrivé au Laos de perdre presque une semaine sur le plateau des Bolovens, un peu chiant si c’est tes seules vacances de l’année. Parti à la découverte des peuples à la frontière avec le Vietnam, l’une des régions les plus reculées du pays, nous avions dû rebrousser chemin, car la seule route d’accès était partie dans une coulée de boue 2 semaines avant mon départ. Si j’avais pu obtenir cette information avant, j’aurai alors orienter mon trip différemment. Cependant, même s’il y a eu 3 jours d’attentes et un peu de déception cela m’a permis de me reposer et d’apprécier pleinement la suite du voyage, c’est à dire revenir à Vientiane, la capitale, par la route et faire des rencontres extraordinaires… Rien n’arrive par hasard. Tout imprévu est une opportunité…avec un peu de préparation.