La quarantième édition du Dakar a commencé le 6 Janvier dernier à Lima au Pérou. C’est la dixième fois que cette course mythique, autrefois reliant Paris à Dakar, prend place en Amérique du Sud. La course dure 14 jours pour un total de 9000 kilomètres dont environ 5000 kilomètres de spéciales: une partie chronométrée où il faut évidemment aller le plus vite possible, tout en respectant l’itinéraire officiel. La spéciale comporte deux Contrôle de Passage où il faut pointer avec un commissaire de course. L’un de ces CP est l’occasion d’un ravitaillement essence où a lieu un arrêt obligatoire de 15 minutes.

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Parcours du rallye Dakar 2018

 

Le retour au Pérou, pour un séjour plus long qu’en 2012 et en 2013, nous a ouvert la possibilité d’explorer des secteurs encore inconnus, de façon à goûter à tous les sables du pays et de lancer le Dakar sur des bases élevées. Exigeante sur le plan physique, somptueuse en termes de paysage, la séquence bolivienne longera les aventuriers dans le registre de l’endurance extrême. Mais il restera encore des tests décisifs à passer en Argentine, où le Dakar atteindra son pic de difficulté, théoriquement sur l’étape de Super Fiambala. C’est là qu’il faudra briller pour triompher à Córdoba.“, Marc Coma – Directeur sportif du Dakar

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Nasser Al-Attiyah, vainqueur auto 2017

 

La course se déroule pour cinq catégories: les motos, les quads, les autos, les buggys et les camions. En ce qui concerne la moto, cette année 139 pilotes étaient au départ, pour 29 pays représentés. Cette quarantième édition commence donc au Pérou, puis passe par la Bolivie avant de rejoindre l’Argentine et Cordoba, l’arrivée finale du rallye. Cette année, 7 étapes sur les 14 sont à 100% hors piste, et 5 jours se passent à plus de 3000 mètres d’altitude ! Nous sommes donc aujourd’hui au quatrième jour de course, revenons un peu sur les trois premiers.

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Sam Sunderland, vainqueur moto 2017

 

Pour la première étape d’environ 270 kilomètres, reliant Lima à Pisco, les moto s’élançaient en premières. Les amateurs partaient en premier alors que la classe élite (les pros et favoris à la victoire), commençaient en derniers. Les quarante routiers prenant part à la compétition sont donc partis dans le premier lot, découvrant le rallye raid dans les dunes avec pour certains de belles chutes.

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Les galères des dunes

 

A la fin de la première étape, c’est l’anglais Sam Sunderland, vainqueur de la dernière édition, qui prend la tête du classement général. Le premier français, Adrien Van Beveren, termine quatrième. Les femmes sont aussi à l’honneur, puisque l’espagnole Laia Sanz termine douzième ! Du côté des voitures, c’est Nasser Al-Attiyah, vainqueur de la dernière édition, qui reporte cette première étape, alors que les pilotes français de chez Peugeot, Stéphane Peterhansel et Sebastien Loeb, commencent plus tranquillement, le deuxième faisant toute l’étape sans freins !

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Sebastien Loeb, pilote auto français

 

Pour la deuxième étape, les voitures partaient avant les motos, les équipages auto ne pouvant donc pas profiter des traces laissées par les motards. Une deuxième étape courte de 280 kilomètres suivie d’une troisième plus longue de 500 kilomètres, au cours de laquelle Nami Roma, l’un des favoris à la victoire auto, fut contraint à l’abandon suite à une série de tonneaux. Aujourd’hui se déroule la quatrième étape, d’une longueur de 450 kilomètres, dont 330 de spéciale.

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Un retardataire à moto doublé par un équipage voiture

 

Si vous voulez suivre toute l’actualité de la course, c’est ici.

Vous aussi, partez à l’assaut des dunes du rallye Dakar et bien plus !

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