Lors de notre dernier apéro rider, nous avons eu la chance de rencontrer Emmanuelle, une motarde pétillante qui nous a présenté son prochain défi. Emmanuelle, que vous pouvez également retrouver sous le nom de « Sans borne sans visière » s’est donné un défi pour cette année 2019 : parcourir l’Europe à moto. Accompagnée de sa bécane adorée, une Ducati scrambler, elle souhaite découvrir les plus beaux endroits qui se cachent aux quatre coins du continent européen. Elle a fait de son rêve, une réalité. Découvrons son histoire !
Quoi ?
Emmanuelle part pour un tour d’Europe en solitaire. Ce projet est né début octobre, à la suite de rencontres littéraires et touristiques. Elle n’a pas préparé son itinéraire en avance et roulera là où le vent la mène. Seule envie, faire le Sud de l’Europe au printemps et le Nord de l’Europe en été. Sa première étape se trouve dans le Sud de la France afin de rendre visite à son père qui y vit. Et après, c’est la surprise ! Elle a choisi un nom pour ce périple en Europe : Sans borne et sans visière. Un nom qui n’est pas choisi au hasard et qui a beaucoup de sens. En effet, « sans borne » signifie qu’elle n’a pas de limite ni de contrainte : un road-trip en totale liberté où elle prend le temps de découvrir l’Europe à son rythme et selon ses envies. N’hésitez pas à la suivre sur ses réseaux sociaux pour suivre l’avancée de son circuit en Europe en temps réel. Voici son compte Facebook : « Sans borne et sans visière » et son compte Instagram : @sansborneetsansvisiere.
Quand ?
Emmanuelle est partie le jeudi 4 avril pour 4 mois sur les routes du Vieux Continent. Le 3 avril, elle a organisé une soirée de départ à la librairie Ulysse située dans le 4ème arrondissement de Paris. Cet événement était parrainé par Anne-France Dautheville, connue pour avoir été la première femme à être partie pour un tour du monde à moto, ainsi que Kim Hoang qui est parti avec sa moto jusqu’au bout de la Sibérie.
Avec qui ?
L’objectif d’Emmanuelle est de réaliser ce tour d’Europe en solitaire. Elle sera seulement accompagnée de sa moto, une Ducati scrambler 800, qu’elle détient depuis fin septembre. En ce qui concerne ses affaires personnelles, elle part avec deux valises latérales en inox. Dans ses bagages se trouvent une tente, un sac de couchage, les affaires du quotidien, un bon bouquin… J’ai décidé de ne pas prendre de caisse à outil avec moi puisque je ne m’y connais pas assez en mécanique. Si j’ai un problème avec ma Ducat’, je trouverais bien un mécano sur la route.
Quelques semaines après son départ, l’équipe Planet Ride a tenu à prendre de ses nouvelles pour savoir comment se passait son road-trip à moto en Europe. Nous lui avons posé quelques questions pour en apprendre plus sur le début de son tour d’Europe.
Comment se déroule ton circuit en Europe ?
Très bien ! Tout se passe à merveille. Je vis à fond le moment présent et j’adore ça. Je profite de me retrouver seule, j’avais besoin de passer des moments comme ceux que je vis actuellement. Je prends enfin du temps pour me retrouver, pour lire et également pour écrire. J’apprécie ce sentiment de solitude. J’ai eu quelques jours de pluie mais ce n’est pas très grave. Je prends mon temps, je me considère comme une touriste alors je peux m’arrêter un peu quand le temps n’est pas favorable.
Quelles ont été tes premières destinations ?
J’ai commencé mon circuit en Europe comme prévu en direction du Sud de la France pour rendre visite à ma famille. J’ai ensuite roulé en direction de l’Espagne et je suis maintenant au Sud de Porto dans le Portugal. Ce sont vraiment deux beaux pays très sympathiques à découvrir. J’ai été surprise de ne pas croiser beaucoup de motards dans les régions les plus reculées en Espagne et au Portugal. Les routes sont pourtant belles avec de beaux virages larges mais il n’y a personne.
As-tu fait des rencontres lors de ce début de road-trip ?
Oui bien sûr ! J’ai déjà fait quelques belles rencontres depuis le début de mon road-trip à moto en Europe. Je rencontre des gens de tous les âges et de tous les horizons En tant que femme sur une moto, je ne passe pas inaperçue. Les gens sont très ouverts et viennent à ma rencontre. Au début on parle, on raconte nos périples de voyage et ensuite on s’invite pour prendre un apéro. C’est très convivial ! J’ai rencontré un motard à Bayonne, des voyageurs et aussi une allemande qui a l’habite de partir pour 2 semaines de marche chaque année. J’espère pouvoir lui rendre visite un peu plus tard chez elle en Allemagne.
As-tu rencontré des difficultés, notamment pour trouver un lieu pour dormir ?
Je ne rencontre pas de difficultés afin de trouver un endroit pour dormir. J’essaie toujours de m’arrêter dans les petits villages à la rencontre des locaux. La seule difficulté est surement la communication avec la population locale qui vit dans les villages. Ils parlent seulement leur langue maternelle et moi je ne parle ni espagnol ni portugais. Mais je me débrouille, avec quelques gestes, on arrive toujours à se comprendre. Ce sont des échanges simples mais tellement riches.
Quoi de prévu pour la suite ?
Pour continuer mon périple sur les routes européennes, il faut que je remonte en direction de la France. J’aimerais partir découvrir la côte Nord de l’Espagne puis retourner vers le Sud de la France avant d’arriver dans les Pyrénées. Et après, je pense partir en Italie.
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